[Voici l’article consacrée aux mémoires à tores de ferrite. Je vous dois un aveu concernant cet article… Le premier ordinateur surlequel j’ai travaillé, en 1970 je crois, était un IBM 360 (à la Faculté des sciences de Paris) et il utilisait des mémoires à tores de ferrite…
Demain, retour aux Arts graphiques, l’article sera consacré à Albrecht Dürer.]
Mémoire à tores de ferrite
Type de mémoire utilisé pour la mémoire vive des ordinateurs de 1955 à 1975. Ces mémoires étaient composées de petits anneaux de ferrite (céramique ferromagnétique) traversés par des fils qui permettaient d’écrire et de lire des informations.
Chaque tore permettait d’enregistrer un bit car un tore peut prendre deux états (il peut être magnétisé dans le sens horaire ou le sens antihoraire). Les tores étaient traversés par 3 fils; deux permettaient de s’adresser à un tore en particulier, le troisième servait à la lecture, à l’écriture et au rafraichissement.
Ce sont des mémoires à tores de ferrite qui constituaient la mémoire vive de l’IBM 360 (128 ko en 1965).
Gros plan sur une mémoire à tores de ferrite qui permet de distinguer les fils qui travesent les tores.(Source : Wikimedia Commons, auteur : Konstantin Lanzet, licence : Creative Commons Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 (non transposée)).
Module de mémoire comportant 1 024 tores (256 x 4) et permettant donc de stocker 128 octets. (Source : Wikimedia Commons, auteur : Konstantin Lanzet, licence : Creative Commons Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 (non transposée)).
Anglais : Magnetic-core memory.
Allemand : Der Kernspeicher, Magnetkernspeicher oder auch Ferritkernspeicher.
Espagnol : La memoria de núcleos magnéticos o memoria de toros.