[Avant-dernier article issu de notre projet Ma petite encyclipédie, il est consacré à l’algorithme de Dijkstra, très utilisé pour trouver le chemin le plus court d’un point à un autre.
Bon week-end à tous !]
Algorithme de Dijkstra
Du nom de son inventeur Edsger Dijkstra
Algorithme permettant de résoudre le problème du plus court chemin.
Etant donné un graphe orienté pondéré par des nombre réels positifs, il calcule le plus court chemin entre deux sommets.
Cet algorithme est très utile pour le calcul des itinéraires routiers ou des itinéraires utilisant les transports en commun mais il est également utilisé pour résoudre des problèmes de routages sur Internet.
Vidéo d’Yvan Monka montrant le fonctionnement de l’algorithme:
GAYRAUD T., AUTHIÉ G., UNIVERSITÉ TOULOUSE 3 PAUL SABATIER (1969-….). Contribution à la résolution de problèmes d’optimisation dans les graphes par des algorithmes parallèles. S.l : [s.n], 1992.
LEVITIN A. Introduction to the design & analysis of algorithms. Boston; Montréal : Pearson / Addison-Wesley, 2012. ISBN : 978-0-13-231681-1.
Le plus court chemin d’imposition des multinationales: application de l’algorithme de Dijkstra [En ligne]. [s.l.] : [s.n.], 2015. Disponible sur : < http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:2614 > (consulté le 8 mai 2020)
Né à Paris le 24 juin 1872 et mort à Givenchy le 28 septembre 1915, Georges Peignot est un créateur et fondeur de caractères. Il a été à l’origine de polices de caractères de grande qualité qui ont fait de l’entreprise familiale l’une des plus grandes fonderies de caractères du siècle.
C’est un élève médiocre qui quitte le collège Chaptal pour être apprenti chez son parrain, Emile Faconnet qui pratique la taille-douce. Georges y révèle ses dons artisitiques et est admis aux Arts décoratifs en 1890. En 1891, il est à Leipzig où il apprend dans la fonderie Schwieger la gravure des poinçons et fait connaissance avec le monde des caractères d’imprimerie.
En 1892, il est à Hambourg dans la fonderie de caractères Gentzsch ou il continue de perfectionner sa connaissance des caractères d’imprimerie.
Après son service militaire (2 ans et demi !) il épouse Suzanne Chardon, ils ont quatre enfants.
Il entre à la fonderie de blancs typographiques que dirige son père Gustave Peignot en 1896 où il est chargé de gérer les fonds de caractères récemment acquis et éventuellement de créer de nouveaux caractères.
C’est en 1897 qu’il rencontre Eugène Grasset, un illustrateur déjà reconnu. Il lui achète le caractère qu’il nommera Grasset et le fait graver par Henri Parmentier. C’est un grand succès qui vaut à Georges Peignot de devenir, pour deux ans, trésorier de la Chambre Syndicale des maitres fondeurs typographes français.
En 1898, Georges Peignot, commande à Georges Auriol un caratère de style Art nouveau. Ce sera la Française Légère. D’autres caractères paraissent : l’Auriol Labeur (1904), la Française allongée (1905), l’Auriol Champlevé (1906), la série des Robur (1907)…
En 1903 et 1906 paraissent les deux tomes du Spécimen destiné aux professionnels pour leur faire connaître les caractères de la fonderie. Un ouvrage remarquable et érudit.
En 1912, Georges Peignot lance le caractère Cochin qui remporte un grand succès. Avec Francis Thibaudeau et son frère Lucien Peignot, il en assure la promotion avec une remarquable plaquette.
Il est malheureusement mis en minorité au sein du directoire de l’imprimerie à cause de sa mère qui préfère ses frères ainés. Dépressif, il s’éloigne de la gestion de l’entreprise. Il travaille alors avec le graveur Henri Parmentier à un nouveau caractère Garamond qui ne sera commercialisé, avec succès, que 11 ans après sa mort.
La guerre de 1914-1918 va hélas apporter une fin tragique à l’existence de Georges Peignot.
Il est mobilisé comme adjudant d’artillerie au premier régiment d’artillerie. Le 25 septembre 1914, son frère cadet André est tué. Georges demande à partir sur le front dans le même régiment que son frère. Le plus jeune de ses frères, Rémy est tué lui aussi le 15 mai 1915. Le 28 septembre 1915, Georges Peignot est frappé d’une balle en plein front après avoir crié à ses troupes En avant ! comme le rapporte son quatrième et dernier frère Lucien qui sera lui aussi tué au combat le 29 juin 1916.
AURIOL G., G. PEIGNOT & FILS. La « Française légère » et les « ornements » d’Auriol : ce fascicule est spécialement consacré à la présentation de 5 corps du caractère « française légère » et d’ornements de George Auriol gravés par Eugène Parmentier. Paris : Fonderie G. Peignot & fils, 1902.
DEBERNY ET PEIGNOT (PARIS). Spécimen général des Fonderies Deberny et Peignot. Tome 2 Tome 2. Paris (18 rue Ferrus) : Deberny & Peignot.,
FROISSART J.-L. L’or, l’âme et les cendres du plomb: l’épopée des Peignot, 1815-1983. Paris, France : Tekhnê, 2004. 394 p.ISBN : 978-2-9522836-0-1.
Georges Peignot en 1910
(source : Wikimedia Commons, archives familiales, domaine public).
[Le quarante-neuvième article issu de Ma petite encyclopédie que nous publions aujourd’hui est consacré au mot offset qui a un sens différent dans les arts graphiques et en informatique. Bonne journée à tous !]
Offset
De l’anglais to set off, reporter.
N. m.
(mot anglais) N. m. En informatique, déplacement que l’on doit effectuer en mémoire pour atteindre une adresse à partir d’une adresse de référence.
Procédé d’impression basé sur la répulsion de l’eau et de l’encre.
L’image à imprimer est reportée sur une plaque métallique qui va attirer l’encre tandis que le métal humidifié la repousse.
La plaque, forme imprimante plane est fixée sur un cylindre.
Elle est en contact avec le système d’encrage qui dépose l’encre sur les zone à imprimer.
L’encre de l’encrier est étalée au moyen de rouleaux distributeurs qui effectuent un mouvement de va-et-vient et par les rouleaux toucheurs en contact avec la forme imprimante. Des vis de réglage de l’encrier sont réglées à la main ou souvent aujourd’hui à distance, automatiquement ce qui permet d’apporter plus ou moins d’encre en fonction de l’importance des zones à imprimer.
Le système de mouillage humidifie la plaque.
L’image encrée est décalquée sur le blanchet qui la reporte sur le papier.
Dans le cas de l’offset sec, il n’y a pas de mouillage, les zone non imprimantes sont protégée par une couche de silicone.
Par métonymie, presse utilisant le procédé.
L’imprimerie vient d’investir dans une offset 4 couleurs + vernis.
Employé comme un adjectif : qui concerne l’offset au sens . Papier offset, rotative offset.
DURCHON P. Papiers et impression offset. Paris : Ed. du Moniteur, 1991. 296 p.(Manuels professionnels). ISBN : 978-2-281-31048-1.
DURCHON P. Photogravure et impression offset : techniques et méthodes, nouvelles applications de l’électronique, organisation et sécurité des ateliers, données économiques. Nouv. éd. Paris : Éd. du Moniteur, 1990. 223 p. (Manuels professionnels). ISBN : 978-2-281-31046-7.
IMIELA H. J., GERHARDT C. W. Stein und Offsetdruck. Stuttgart : A. Hiersemann, 1993. 378 p.(Geschichte der Druckverfahren. , 4; Bibliothek des Buchwesens , 10). ISBN : 978-3-7772-9309-7.
NORDSTRÖM J.-E. P. Studies on waterless offset. Turku (Finlande) : Åbo Akademi University, 2003. ISBN : 978-952-12-1200-0.
SIROST J.-C. L’offset : principes, technologies, pratiques. 2e éd. Paris : Dunod, 2007. 232 p.ISBN : 978-2-10-051366-6.
ZBINDEN C. Procédé offset, l’impression. 3e éd. revisée et complétée. Bremgarten-Berne : l’auteur, 1973. 252 p.
Le Guide de l’impression offset : édition. Paris : CEP Information professions, [s.d.].
Le Guide de la rotative offset : édition. Paris : CEP Information professions, [s.d.].
[Ce quarante-huitième article tiré de Ma petite encyclopédie est consacré à Alphonse Mucha. Attention, il faudra cliquer pour vois l’article en entier. Je vous recommande les vidéos, les images et les liens qui vous feront (re) découvrir cet artiste remarquable du début du vingtième siècle. Bonne journée !]
Alphonse Mucha
Autoportrait d’Alfons Mucha, devant une affiche destinée à Sarah Bernhardt, dans son atelier situé rue du Val-de-Grâce à Paris, vers 1901 (Exposition Mucha au musée du Luxembourg, Paris, 2018) (Source : Wikimedia Commons, auteur : Alfons Mucha, domaine public)
(Son nom apparaît également sous les formes suivantes : Alfons Mucha, Alfons Maria Mucha, Alfons Marie Mucha, Alfonz Maria Mucha, Alphonse Marie Mucha, Alphonse Maria Mucha, Alfonse Maria Mucha, Alfons Mukha).
Né en Moldavie, à Eibenschütz le 24 juillet 1860 et mort à Prague le 14 juillet 1939, Alphonse Mucha, affichiste, peintre et décorateur, est un des principaux artistes de l’Art Nouveau.
[Petit article théorique aujourdhui pour cette quarante-septième publication issue de Ma petite encyclopédie. Bonne journée !]
Forme de Backus-Naur
(On écrit souvent BNF, sigle anglais pour Backus-Naur Form) Métalangage permettant de décrire les règles syntaxiques des langages de programmation. La forme de Backus-Naur fournit une notation qui permet de décrire les langages informatiques que nous utilisons. Cette notation peut être utilisée par des logiciels d’analyse syntaxique.
La forme de Backus-Naur a été inventée par John Backus et Peter Naur quand ils ont créé le langage Algol 60.
Cette notation est très utile pour les chercheurs ou ceux qui écrivent des compilateurs, elle est cependant peu utile pour apprendre à programmer dans un langage donné.
On trouvera sur le site du BNF Web Club de nombreux exemples de description de la syntaxe de langages à l’aide de la forme de Backus-Naur.
KIRKPATRICK L. Compiler Construction. [En ligne]. New Delhi : World Technologies, 2012.
MAZZOLA G., MILMEISTER G., WEISSMANN J. Comprehensive mathematics for computer scientists. Berlin; New York : Springer, 2004. ISBN : 978-3-540-20835-8.
O’REGAN G. Giants of computing: a compendium of select, pivotal pioneers. [s.l.] : [s.n.], 2013. ISBN : 978-1-4471-5339-9.
ZAYTSEV V., MERNIK M., BRYANT B. BNF WAS HERE: What Have We Done About the Unnecessary Diversity of Notation for Syntactic Definitions. [s.l.] : ACM, 2012.
[Nous nous intéressons à l’imprimerie aujourd’hui en définissant la forme de découpe. Bonne journée !]
Forme de découpe
Outil utilisé en imprimerie quand on ne peut couper un ouvrage en ligne droite (au massicot).
La forme de découpe est un emporte-pièce à plat. Elle comporte des filets (lames d’acier). Certains filets servent à marquer des plis (filets rainants) d’autre à couper (filets coupeurs). Ces outils sont fabriqués à la demande par des formistes
Les formes de découpe sont utilisées sur des machines à découper ou des presses typographiques à platine.
[Ma petite encyclopédie présente de nombreux logiciels avec leurs caractéristiques. Un exemple aujourd’hui avec Oracle Database.
Bon dimanche à tous !]
Oracle Database
Oracle Databse est un système de gestion de base de données
Date de création : 1979
Auteur : Lawrence Ellison et collaborateurs.
Langage de développement : Java, C et C++.
Type : SGBDR et SGBDRO.
Environnement : multiplateforme.
Licence : propriétaire.
Histoire
Oracle a connu de nombreuses versions depuis sa création. La société Oracle est actuellement le leader mondial des bases de données.
Caractéristiques
Oracle permet d’utiliser PL/SQL, langage permettant de créer des procédures, des fonctions et des triggers.
Java est également utilisable pour créer des triggers.
Oracle permet de gérer de très grands volumes de données. Taille maximum 65 536 fichiers de 128 To chacun en utilisant les BigFiles de la version 10gR2 ou 10.2.
Réplication des données selon différents modes synchrones ou asynchrones de tout ou partie d’une base.
AYADI Y. Support de cours environnement oracle. [s.l.] : Académiques, 2018. ISBN : 978-3-8381-7689-5.
DELEGLISE D. La bible de l’administrateur et du développeur Oracle. [s.l.] : Independently published, 2018. 245 p.ISBN : 978-1-71783-303-7.
GABILLAUD J. Oracle 12c : SQL, PL-SQL, SQL*Plus. Saint-Herblain : Éditions ENI, 2015. 549 p.(Ressources informatiques). ISBN : 978-2-7460-9445-1.
HEURTEL O. Oracle 12c : administración. Cornellà de Llobregat (Espagne) [Saint-Herblain] : Ediciones ENI, 2015. 723 p.(Recursos informáticos). ISBN : 978-2-7460-9516-8.
HEURTEL O., NOIRAULT C. Oracle 12c : administration d’une base de données. Saint-Herblain : Éditions ENI, 2015. 228 p.(ITMax). ISBN : 978-2-7460-9400-0.
SAAD M. F. PL-SQL sous Oracle 12c : guide du développeur. Saint-Herblain : Éditions ENI, 2016. 298 p.(Ressources informatiques). ISBN : 978-2-409-00376-9.
[Retour à la typographie avec le mot poinçon pour ce quarante-quatrième article issu de Ma petite encyclopédie]
Poinçon
Du latin populaire, punctiare, piquer.
N. m. En typographie traditionelle, pièce de métal sur laquelle est ciselée le caractère. il est ensuite frappé sur un bloc de cuivre (la matrice) qui servira de moule pour fondre les caractères mobiles utilisés à l’impression.
La gravure des poinçons est une opération délicate et longue puisqu’il faut fabriquer des poinçons pour tous les caractères nécessaires et dans tous les corps voulus ce qui explique que les créateurs de caractères ne réalisent pas toujours eux-mêmes la gravure des poinçons.
A la fin du 18e siècle, on est parvenu mécaniser en partie la gravure des poinçons grâce à une machine à graver à pantographe inventée par Linn Benton.
Notre imprimerie nationale conserve dans son cabinet des poinçons 700 000 pièces gravées qui constituent un véritable trésor d’ailleurs en grande partie classé Monument historique.
Parmi cette collection, se trouvent les sept caractères historiques que sont le Garamont ou Romain de l’Université, le Grandjean ou Romain du Roi, le Luce ou Type poétique, le Didot millimétrique ou Romain de l’Empereur, le Marcellin-Le-grand, le Jaugeon et le Gauthier.
La création de nouveaux caractères s’effectue généralement aujourd’hui à l’aide de logiciels comme FontLab.
GABLE N., BOCEL A., DESBIOLLES M. Drawing the movement : cutting the type punch. Paris : Éditions des Cendres, 2019. 159 p.(Transmitting art, vol. 1)ISBN : 978-2-86742-285-0.
IMPRIMERIE NATIONALE. Les 350 ans de l’imprimerie nationale : du poinçon à l’électron. Paris : Lire, 1991.
PAPUT C. La gravure du poinçon typographique. Wissous : TVSO éd, 1998. 67 p.ISBN : 978-2-9505015-4-7.
Poinçon (à gauche) et matrice (à droite); illustration extraite de The Practice of Typography: Modern Methods of Book Composition (1904), New York: The Century Co., p. 16 and 17 (Source : Wikimedia Commons, auteur : Theodore Low De Vinne, licence : domaine public)
Matrices (à gauche) et caractères (à droite) créés grâce à elles. Exposition Le Livre à la Renaissance, exposition des trésors de l’Imprimerie Nationale et de ses savoir-faire, pour Le Livre sur la Place de Nancy 2013 (Source : Wikimedia Commons, licence : Creative Commons Attribution 2.0 Générique).
[Petite incursion dans l’arithmétique binaire avec ce quarante-troisième article issu de Ma petite encyclopédie. Bonne journée à tous !]
Complément à deux
Représentation des nombres binaires en machine permettant d’effectuer efficacement les opérations arithmétiques sur les entiers relatifs (signés).
Une chaîne de n bits peut représenter les entiers relatifs contenus dans l’intervalle :
[- 2n-1, 2n-1 – 1]
On ne peut utiliser le complément à deux que pour des nombres binaires ayant la même longueur (on s’en tiendra ici aux octets).
Le bit le plus à gauche (dit de poids fort) donne le signe du nombre représenté; c’est le bit de signe. Si on représente la valeur absolue simplement par sa valeur en binaire, on a par exemple :
0000 1001 = +9 en décimal
1000 1001 = -9 en décimal
Cette manière de faire est simple mais présente deux inconvénients :
– d’une part 0 dispose de deux représentations différentes (un zéro positif et un zéro négatif en quelque sorte) :
0000 0000 et 1000 0000
– d’autre part, l’addition usuelle de deux valeurs ne donne pas la valeur de leur somme.
On a par exemple :
0000 1001 + 1000 1001 = 1000 1001
soit 9 – 9 = 137 !
Plutôt que de modifier l’algorithme de l’addition entre nombre binaires, on utilise la représentation en complément à deux.
Les nombres positifs sont représentés normalement (avec leur bit de signe à 0), la représentation de la valeur absolue des nombres négatifs est obtenue de la manière suivante :
on inverse d’abord les bits de la valeur absolue (ce qui s’appelle faire un complément à 1), puis on ajoute une unité.
Ces deux opérations reviennent à calculer 2n – |x| ou n est la longueur de la chaîne de bits utilisée.
Cette représentation permet d’éviter les deux inconvénients évoqués ci-dessus.
Exemple.
Représentation du nombre – 9 :
Le bit de signe sera à 1.
La représentation de la valeur absolue s’obtient à partir de sa représentation en binaire sur 7 bits : 000 1001. On inverse tous les bits ce qui donne 111 0110 et on ajoute 1 ce qui donne 111 0111.
En ajoutant le bit de signe, la valeur du complément à 2 de – 9 est :
1111 0111
L’addition est maintenant possible sans erreur :
Par exemple :
1111 0111 + 0000 1100 = 0000 0011 (-9 + 12 = 3)
Vidéos
La vidéo suivante explique de manière très claire comment utiliser le complément à deux :
[L’article d’aujourd’hui est consacré à la lithographie. Bonne journée !]
Lithographie
Du grec lithos, pierre, et graphein, écrire.
N. f.
Technique d’impression inventée par Aloys Senefelder basée sur la répulsion entre l’eau et les matières grasses.
Le support est constitué d’une pierre calcaire à grain très fin. Elle est poncée, grainée ou polie à l’aide d’abrasif. Elle a généralement une épaisseur comprise entre 7 et 10 centimètres.
Le tracé à reproduire est exécuté directement sur la pierre au crayon ou à l’encre lithographique. On peut également reporter un dessin par un calque.
La composition est ensuite fixée sur la pierre puis rincée et gommée.
Le tirage s’effectue à l’aide d’une presse lithographique. La pierre est humidifiée et retient l’eau. L’encre grasse est déposée à l’aide d’un rouleau de caoutchouc.; elle est retenue par le dessin tandis que la pierre la refuse partout ailleurs. On pose alors la feuille de papier et on la presse sur la pierre. Ces opérations doivent être répétées pour chaque couleur.
Reproduction obtenue grâce à cette technique d’impression.
Anglais
Lithography.
Allemand
Die Steindruckerei.
Espagnol
La litografía.
Bibliographie
ANTREASIAN G. Z., ADAMS C. The Tamarind book of lithography : art and techniques. Los Angeles New York : Tamarind lithography workshop Harry N. Abrams, 1971. 464 p.ISBN : 978-0-8109-0496-5.
BRÉGEAUT R. L. Nouveau manuel complet théorique et pratique du dessinateur et de l’imprimeur lithographe. [Reprod. en fac-sim. Paris : L. Laget, 1978. 304 p.ISBN : 978-2-85204-046-5.
DUCHATEL E. Traité de lithographie artistique [En ligne]. Paris : l’auteur, 1893. 52 p. Disponible sur : < http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9334947 > (consulté le 29 avril 2020)
LIEURE J. La lithographie artistique et ses diverses techniques : les techniques, leur évolution. Paris : J. Danguin, 1939. 107 p.
NORONHA J. DE S. La Lithographie : précis technique. Paris : Ed. Technorama, 1990. 124 p.ISBN : 978-2-904918-10-0.
SENEFELDER A. L’Art de la lithographie , ou instruction pratique, contenant la description claire et succincte des différens procédés à suivre pour dessiner, graver et imprimer sur pierre ; précédée d’une histoire de la lithographie et de ses divers progrès par M. Aloys Senefelder, inventeur de l’art lithographique. Munich : chez l’auteur, 1819. 230 p.
Dix années de recherches et de créations à l’Atelier de lithographies d’art du Musée de Saint-Maur… : [exposition], Musée de Saint-Maur… 1980. Saint-Maur : Musée de Saint-Maur, 1980.
Un exemple de lithographie. Elle représente le célèbre médecin Claude Bernard (1813-1878). (Source : Wikimedia Commons, lithographie de Rudolf Hoffmann, 1856, domaine public).
Lithographie en couleurs de Jules Chéret (1836–1932). (Source : Wikimedia Commons, domaine public)