Le deuxième tour

Dans la 1ère circonscription de l’Essonne @GenerationsMvt appelle à voter pour @Farida_Amrani_ candidate de la gauche qualifiée au second tour et capable de battre le candidat de la droite et de @laRepubliqueEM. (Tweet de Benoît Hamon)

 Après le premier tour, j’ai d’abord une pensée reconnaissante pour tous les camarades de Génération·s, tous nos camarades communistes et tous les non-encartés qui ont fait avec Michel Nouaille et Joëlle Caïlachon, une campagne active et fraternelle. Nous en garderons un bon souvenir.

Les résultats sont là, dans des conditions difficiles, Michel Nouaille a amélioré son score par rapport au précédent scrutin.

Dans cette campagne, Génération·s est apparu comme un acteur crédible de la vie politique locale, à la manoeuvre dès le début pour servir l’union des forces de gauche. Renonçant à présenter un candidat et s’efforçant dans de multiples conversations de construire le rassemblement, nous n’avons pas atteint notre objectif. On ne peut, il est vrai, faire boire l’eau salvatrice de l’union aux ânesses qui n’ont pas soif.

Comme nous l’avions annoncé, la désunion a placé la candidate de gauche arrivée en tête dans une position très difficile puisqu’elle réunit moins de  18 %.

J’entends les électeurs et les militants qui veulent voter blanc ou s’abstenir. Ils présentent des arguments sérieux. J’invite la candidate qui affrontera la droite au second tour à les entendre également et à en tirer sans tarder d’utiles enseignements pour les scrutins suivants en réformant sa stratégie et son attitude.

Mais je viens de le dire, cette candidate affrontera la droite, une droite qui revêt ici le visage patelin d’un ancien socialiste dont on n’a pas assez dit qu’il est soutenu par des maires de droite et en particulier par l’héritier politique de Serge Dassault, un maire toujours mis en examen, je le rappelle. C’est pourquoi j’approuve la décision lucide de Michel Nouaille et du PCF de soutenir la candidate de gauche présente au second tour ainsi que celle prise par notre mouvement et exprimée ci-dessus par Benoît Hamon, qui va dans le même sens.

Voter au second tour d’une élection, lorsqu’on n’est pas parvenu à faire qualifier le candidat que l’on a soutenu au premier est toujours difficile. C’est même aujourd’hui un déchirement pour beaucoup mais c’est une nécessité si on se concentre sur l’essentiel, la ligne politique qui est la nôtre.

Il ne s’agit pas d’approuver La France soumise à Mélenchon ou d’exonérer des responsables ou des militants de leurs erreurs ou de leurs fautes mais de dire non à la droite, de traduire par notre vote notre volonté d’union et d’adresser un signe fort au Président de la République.

J’ajoute, car c’est sans doute l’essentiel, que les électeurs qui ont choisi le bulletin de la France Insoumise pour exprimer leur opposition à Macron et à son gouvernement ne sont pas forcément d’accord avec toutes les positions de ce mouvement, mais ils sont de gauche et leur vote a été sans aucun doute un vote contre le gouvernement et le libéralisme. Notre attitude claire nous permettra de poursuivre le dialogue avec eux et de continuer inlassablement à être les artisans patients d’une gauche crédible et rassemblée.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *